Il mesure à peine 50 cm pour 3,5 kg et, déjà, le regard que vous posez sur votre nouveau-né vous laisse songeur… Comment imaginer grandir ce tout petit être qui vient à peine de naître ?
Pourtant, bien que cela soit parfois difficile à accepter pour certains parents, votre nourrisson va petit à petit prendre de l’autonomie et de l’indépendance. Un jour, l’oiseau quittera son nid et volera de ses propres ailes !
Mais, en attendant ce moment lointain, quelles sont les grandes étapes qu’il va traverser jusqu’à son adolescence ?
De la naissance aux premiers pas : un émerveillement constant
Bébé est là, et s’il n’a pas encore le sentiment d’avoir une identité propre et qu’il a besoin de vous pour satisfaire ses besoins, il est loin d’être passif. Il comprend la signification du toucher, l’un des organes des sens, et a plus que jamais besoin de contact physique pour établir un lien de confiance. Au fil des mois, il va acquérir de nombreuses aptitudes et vous étonner à chacune de ses prouesses.
À l’approche de sa première année (imaginez, sa première bougie, déjà !), bébé est devenu un membre très actif de la famille. Il sait exprimer sa joie et sa frustration, faire de gros câlins et des bisous, mettre ses jouets dans une boite puis les retirer, comprendre des phrases simples et même marcher en s’agrippant aux meubles !
De 18 mois à 3 ans : la fameuse période d’opposition
Dans cette tranche d’âge de la petite enfance, les nerfs des parents sont souvent mis à rude épreuve. Votre tout-petit maitrise parfaitement bien trois mots simples dont il sait user et abuser : "non", "à moi", "je".
Il entre dans une période entremêlée de désir d’autonomie et de culpabilité. En pleine construction psychique, il se perçoit à présent comme un individu à part entière et tient à le faire savoir à son entourage. Il cherche à imposer sa volonté et, pour savoir jusqu’où il peut aller, vous teste en permanence.
Parallèlement, il ressent un sentiment de honte lorsqu’il fait l’expérience de la déception de l’un de ses parents. Non, votre petit ange ne s’est pas transformé en petit démon. Cette phase dite d’opposition, bien qu’éprouvante, est nécessaire et normale au bon développement de votre enfant. Tout comme lors de la crise de l’adolescence, il gagne en indépendance et en autonomie. Mais rassurez-vous, il vous aime tout autant et a encore un long chemin à parcourir avant d’être autonome !
De 3 ans à 5 ans : l’âge du jeu et de la liberté
Entre 3 et 5 ans, les enfants débordent d’énergie et de créativité. Leur maîtrise du langage leur permet d’exprimer leurs sentiments et celle de la mobilité de développer leur aptitude au jeu.
Votre enfant multiplie les prises d’initiatives, il court avec aisance, lance un ballon sans perdre l’équilibre, grimpe et glisse sur tout le matériel d’un terrain de jeux. Le développement de sa motricité globale permet à son corps de faire tout ce qu’il aime et il compte bien en profiter.
De 6 à 12 ans : il devient un grand
L’entrée en primaire lui fait franchir un cap : votre enfant n’est plus un bébé, mais "un grand" et il tient à être considéré comme tel. Il devient de plus en plus autonome et se focalise sur son apprentissage scolaire.
Au fil du temps, il comprend les règles sociales et sait s’affirmer dans un groupe. Il a souvent un "meilleur ami" et est parfois influençable, autant positivement que négativement. Il sait aussi faire la différence entre ce qui est juste ou non et ressentir de la culpabilité s’il a mal agit.
De 12 à 18 ans : l’adolescence, un passage parfois ingrat
Vers 11-12 ans, l’entrée au collège de votre enfant marque un tournant : il passe de l’enfance à l’âge adulte et ce cap n’est pas toujours facile à franchir. Lors de cette longue période de transition, il est confronté à deux attitudes contradictoires : se comporter encore en enfant sans penser aux conséquences de ses actes et faire preuve d’une grande maturité. Adulte inexpérimenté, il se cherche et est parfois prêt à tout pour s’affirmer, sans tenir compte du ressenti de ses parents.
Bien sûr, chaque enfant est unique et se construit selon sa propre personnalité. Certains sont plus timides, calmes, coléreux, sensibles, effrontés ou encore pacifistes que d’autres, mais une chose est sûre : il n’existe pas de mode d’emploi des "meilleurs parents" ! C’est en lui donnant tout votre amour et vos valeurs que vous lui offrirez les clés du bonheur.
NB : Cet article ne se substitue en aucun cas à une consultation médicale ou aux conseils d’un professionnel de santé.