L’Oto-Rhino-Laryngologiste, plus connu sous le nom d’ORL, est un médecin spécialisé dans le soin des affections et pathologies de la sphère ORL, des plus bénignes aux plus graves. Nez, bouche, oreilles, il pose un diagnostic et traite de nombreuses maladies. Chez l’enfant, les troubles ORL sont fréquents et, chaque année, de nombreux parents sont amenés à consulter ce spécialiste.
Si l’ORL soigne divers maux chroniques, telles les otites, rhinopharyngites, otites, laryngites ou encore angines du tout-petit, ses compétences sont bien plus étendues. En effet, la sphère ORL regroupe de nombreux domaines dont certains organes peuvent nécessiter des soins : la voix, l’ouïe, le goût, la déglutition, l’odorat ou encore l’équilibre et l’esthétisme facial.
L’oto-rhino-laryngologiste est ainsi amené à traiter l’ensemble du visage et du cou et à intervenir dans un vaste champ d’action :
Une consultation chez un ORL peut être recommandée par le médecin traitant ou le pédiatre, si une gêne handicape l’enfant au quotidien : troubles de l’oreille (douleurs persistantes, baisse d’audition, sifflements, etc.), troubles des sinus et du nez (manifestations allergiques, perte d’odorat, etc.) ou encore troubles de la gorge et du larynx.
Après un examen attentif du jeune patient, l’ORL, s’il s’agit d’une pathologie bénigne, lui prescrit un traitement médicamenteux, afin de le soulager rapidement.
L’oto-rhino-laryngologiste exerce au sein d’un service hospitalier, dans un établissement privé (en clinique) ou, et c’est le cas le plus fréquent, en libéral, dans son propre cabinet.
Devenir ORL demande avant tout une solide motivation. Praticien de haut niveau, la ténacité est une compétence qui ne peut lui faire défaut, d’autant plus qu’il est confronté à de longues études avant de pouvoir exercer.
Disponibilité, résistance physique et nerveuse sont également des atouts indispensables. L’ORL doit également être patient et psychologue, notamment à l’égard des tout-petits qu’il ausculte et traite, ainsi qu’habile de ses mains, car il pratique parfois des opérations très délicates.
Après l’obtention du Bac (série S de préférence), le candidat se prépare à un long parcours : il lui faudra étudier 11 années, dont 5 de spécialité après les Épreuves Classantes Nationales, ECN. Le futur spécialiste est ainsi formé, entre autres, sur l’anatomie, la biochimie ou encore sur les pathologies des organes concernés par sa spécialité.
Selon L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques, l’INSEE, la France comptait 3070 oto-rhino-laryngologistes au 1er janvier 2014*.
NB : Cet article ne se substitue en aucun cas à une consultation médicale ou aux conseils d’un professionnel de santé.
*Source : INSEE