Si la varicelle est plutôt bénigne et courante durant l'enfance, elle n'en reste pas moins dangereuse si les symptômes ne sont pas traités à temps. Pour preuve, cette maladie infectieuse est responsable de plus de 3.000 hospitalisations par an et d'une vingtaine de décès. Elle entraîne, le plus souvent, des risques de surinfection cutanée ou des cicatrices, et plus rarement, des troubles neurologiques.
La complication la plus courante de la varicelle est l'infection des lésions cutanées. Lorsque les boutons sont grattés, ils peuvent s'infecter avec des bactéries présentes sur la peau ou les mains, ce qui peut mener à des infections bactériennes comme l'impétigo. Dans des cas plus graves, cela peut conduire à une cellulite (inflammation du tissu sous-cutané), voire à une septicémie (infection généralisée).
Bien que rares, des complications neurologiques peuvent survenir, telles que l'encéphalite varicelleuse. Cela peut se manifester par des maux de tête, une désorientation, des convulsions, et nécessite une intervention médicale urgente.
La varicelle peut affecter les poumons, conduisant à une pneumonie varicelleuse, surtout chez les adultes. Les symptômes comprennent une toux persistante, une respiration difficile, et une douleur thoracique.
Le virus varicelle-zona reste dans l'organisme après l'infection initiale et peut se réactiver plus tard sous forme de zona. Bien que ce ne soit pas une complication directe de la varicelle non traitée, un système immunitaire affaibli peut augmenter le risque de développer le zona.
Dans de rares cas, la varicelle peut provoquer des complications plus sévères. Il se peut par exemple que le virus entraîne des troubles neurologiques tels que des encéphalites ou des inflammations du cervelet appelées cérébellite.
En cas de surinfection cutanée, les lésions peuvent grossir et devenir plus rouges que les autres, voire douloureuses et chaudes lorsqu'on les touche. En cas de fièvre élevée chez l'enfant, n'hésitez pas à consulter un médecin ou un pédiatre rapidement. Enfin, restez attentif au changement de comportement de votre tout-petit. Il gémit et refuse de s'alimenter ? Il semble faible et n'a goût à rien ? Prenez contact avec un professionnel de santé, qui pourra vous orienter et vous prescrire un traitement adapté pour remettre votre enfant sur pieds.
Pour éviter les risques de surinfection ou de cicatrices, vous pouvez par exemple :
Bien sûr, il est indispensable de le soulager pour lui faire passer l'envie de se gratter, notamment en lui donnant des bains, ou en lui appliquant une crème rafraîchissante et apaisante telle que la mousse PoxClin, particulièrement efficace contre les risques de surinfection et de cicatrices, et adaptée aux tout-petits. En effet, elle apporte un rafraîchissement et un apaisement immédiat qui permet à l'enfant d'être soulagé et donc de ne plus se gratter.
NB : Cet article ne se substitue en aucun cas à une consultation médicale ou aux conseils d’un professionnel de santé.