Pour bien grandir, bébé a besoin d’un apport protéique adapté à son âge. De la naissance à l’âge de 3 ans, ses besoins nutritionnels vont évoluer au fil de sa croissance, mais en quantités bien contrôlées.
Si les protéines sont essentielles à son bon développement, il est important de veiller à ce qu’elles ne prennent pas une place trop importante dans les menus de bébé, notamment lors de la diversification alimentaire.
Indispensables au bon fonctionnement des cellules de notre organisme, les protéines y jouent un rôle considérable tout au long de notre vie. Non seulement elles contribuent au renouvellement quotidien des tissus musculaires et cutanés, mais elles participent également à celui des phanères (les cheveux, les ongles, les poils et les dents), ainsi qu’à celui de la matrice osseuse.
Ces macromolécules biologiques sont aussi à la base de nombreux anticorps, enzymes et hormones, nécessaires à la défense et la réparation du corps humain. C’est grâce à elles que l’organisme de votre tout-petit peut se défendre contre les virus et les bactéries.
Autant dire qu’elles sont de précieuses alliées pour sa santé et son bien-être. Cependant, un excès de protéines chez bébé peut engendrer de néfastes conséquences sur son organisme. Il est alors indispensable de connaitre la quantité qu’il peut absorber en fonction de son âge.
Si vous allaitez bébé, vous n’avez pas de souci à vous faire, le lait maternel lui apporte la quantité et qualité de protéines dont il a besoin. De même, si bébé est nourri au biberon, il reçoit également la juste dose, adaptée à son âge, les formules infantiles étant très contrôlées et répondant scrupuleusement à ses besoins nutritionnels.
Les choses se compliquent un peu à la période de la diversification alimentaire, soit vers l’âge de 6 mois. Bébé va recevoir progressivement une alimentation solide, il va donc commencer à consommer des protéines végétales (par exemple dans ses céréales), mais aussi des protéines animales avec l’introduction, petit à petit, de la viande, du poisson et des œufs.
NB : Cet article ne se substitue en aucun cas à une consultation médicale ou aux conseils d’un professionnel de santé.