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Varicelle : quel traitement adopter pour votre enfant ?

Rédigé par Karel Moustache-Mayeko | 20 novembre 2018

Chaque année, plus de 700000 cas de varicelles sont recensés en France. Très fréquente chez les enfants âgés de 2 à 10 ans, la varicelle est une maladie infectieuse et très contagieuse qui apparaît dans 90% des cas durant l’enfance.  Cette maladie survient sous forme d’éruption de vésicules sur la peau et les muqueuses. Le plus souvent bénigne, elle peut, dans certains cas, provoquer des complications graves. Mieux connaître les signes et les symptômes vous permet de prévenir la maladie.

 

Sommaire

 

Comment contracte-t-on la varicelle ?

La varicelle est une maladie causée par le VZV (virus Varicelle-Zona) qui a la particularité d’être très contagieux. Elle se transmet de différentes manières :

  • par les voies respiratoires,
  • par des gouttelettes de salive,
  • par l’alimentation,
  • par contact direct avec les lésions cutanées,
  • par transmission de la femme enceinte, ayant la maladie, à son nouveau-né.

Mais attention ! Votre enfant est déjà contagieux deux jours avant l’apparition des premières lésions et risque de contaminer d’autres membres de la famille. En effet, une personne est contagieuse 24 à 48 heures avant l’apparition des premiers boutons.

Selon le réseau de surveillance de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) , les épidémies de varicelle surviennent principalement à la fin de l’hiver et au printemps. Une période propice à laquelle vous devez redoubler de vigilance pour protéger leur enfant.

 

Important: la transmission du virus est également possible à partir d’une personne atteinte d’un zona localisé. La contamination se fait à partir des lésions cutanées du zona.

 

Comment reconnaître les premiers signes de la varicelle ?

Difficile de reconnaître les premiers signes de la varicelle, car ils sont semblables, à s’y méprendre, à des affections banales et répandues chez les bébés et les jeunes enfants.

Un nez qui coule, par exemple, peut-être un des premiers signes de l’arrivée imminente des boutons de varicelle. Mais tous les enfants ou presque, ont le nez qui coule, n’est-ce pas ?

Autres signes annonciateurs de la varicelle, une fièvre peu élevée et des signes de fatigue durables… Ici encore, il est difficile pour vous parents, de poser un diagnostic, tant ces maux sont récurrents en bas âge.

Si votre enfant peut déjà parler et qu’il se plaint en plus de maux de gorge et/ou de douleurs musculaires, vous devriez commencer à avoir la puce à l’oreille. S’il n’a plus faim, et est grincheux, ce sont des indices supplémentaires.

Il faut compter entre 10 à 20 jours entre le contact avec le virus (type zona) et l’apparition des premiers symptômes. Il s’agit de la période d’incubation. Ainsi, si votre enfant contracte la varicelle, il se peut qu’il développe une fièvre modérée (entre 37,5°C et 38°C), et qu’apparaissent des douleurs abdominales.

Soyez donc vigilant si vous voyez apparaître d’autres symptômes moins évidents mais qui accompagnent également une varicelle, tels :

  • Une poussée de fièvre
  • Un écoulement nasal
  • Des maux de tête, de gorge et au niveau des articulations
  • Des signes de fatigue

Ces symptômes sont les premiers signes avant l’apparition, un ou deux jours plus tard, de lésions cutanées et de fortes démangeaisons qui caractérisent la maladie.

Au départ, des taches rosées sont visibles sur la peau, principalement sur la nuque, le thorax, le ventre ou le dos puis le reste du corps. Elles se transforment ensuite en lésions puis en vésicules contenant un liquide transparent. C’est justement ce liquide qui est le plus contagieux.

 

Remarque : Il faut savoir que le nombre de boutons est variable, il peut s’agir de quelques vésicules de varicelle ou alors des poussées recouvrant tout le corps.

Qu'est-ce que la période d'incubation ?

L’un de ses camarades a toussé et quelques gouttelettes de cette toux ont suffi à le contaminer.

Il est maintenant dans ce que l’on appelle la période d’incubation. Mais de quoi il s’agit exactement ?

La période d’incubation est le délai entre le début de la contamination et les tout premiers symptômes. Le liquide contenu dans les lésions étant particulièrement riche en particules virales, un simple contact cutané peut transmettre le virus. Si, par exemple, l’enfant touche à une cloque ou à une croûte humide de l’un de ses camarades ou ses frères et soeurs, lui aussi, aura toutes les chances d’être contaminé.

Elle dure environ de 10 à 21 jours. Ce délai permet le développement du virus dans son organisme. Bien que votre enfant ne présente AUCUN symptôme de la maladie, il est déjà très contagieux durant toute cette période.

Si la période d’incubation est longue et passe inaperçue, la durée des signes cliniques dure en principe entre 7 et 12 jours.

L’éviction de l’école n’étant pas obligatoire, mais fortement recommandée, armez-vous de patience et tentez d’organiser au mieux votre emploi du temps pour garder votre enfant bien au chaud !

Quels sont les bons gestes pour éviter la contagion ?

Pour éviter la contagion de votre enfant, mais aussi celle de votre famille, quelques consignes simples doivent être mises en place rapidement :

  • Expliquez-lui comment se laver les mains correctement et régulièrement (soyez vigilant à ce qu’il se frotte entre ses doigts) et à bien se rincer
  • Coupez ses ongles et veiller à ce qu’ils restent propres
  • Incitez-le à éviter tout contact affectif avec les camarades de sa classe, mais aussi avec ses frères et sœurs. Ce n’est pas facile de le faire comprendre à un tout petit, mais il peut être déjà contagieux sans que vous ne le sachiez
  • Indiquez-lui comment mettre un mouchoir à sa bouche s’il éternue ou tousse
  • Aérez sa chambre tous les jours et maintenez-y une température à 19 °C
  • Enfin, la varicelle pouvant être dangereuse pour les personnes âgées, femmes enceintes, adolescents et personnes immunodéprimées ne l’ayant pas contractée enfant, évitez que votre enfant s’approche
  • Il est indispensable de le soulager pour lui faire passer l’envie de se gratter, notamment en lui donnant des bains, ou en lui appliquant une mousse rafraîchissante et apaisante telle que PoxClin® Varicelle.
 

Quel âge pour la varicelle ?

La varicelle touche généralement les enfants de moins de 15 ans. Si votre enfant se situe dans cette tranche d’âge, il est donc très probable qu’il soit contaminé tôt ou tard.

 

La varicelle du nouveau-né


Si votre nouveau-né contracte la varicelle, la maladie est plutôt bénigne durant l’enfance, ce qui n’est pas forcément le cas une fois adulte. De plus, une fois que votre enfant aura passé ce cap, il sera immunisé en grandissant et ne risquera plus de l’avoir. Les premiers signes se traduisent, en général, par une légère fièvre accompagnée d’une grande fatigue et d’un écoulement nasal. Votre enfant peut également souffrir de douleurs musculaires ou articulaires, de migraines et d’une perte d’appétit. Des symptômes qui ressemblent fortement à la grippe…

 

La varicelle chez l’adolescent


Chez l’adolescent et l’adulte, la varicelle peut être à l’origine de graves complications, pulmonaires ou neurologiques. Si la varicelle est en général sans gravité chez les jeunes enfants, elle peut présenter de graves troubles chez les adolescents. La pneumonie varicelleuse et l’encéphalite sont les deux principales complications de la varicelle. Elles touchent essentiellement les adolescents immunodéprimés. Leur système immunitaire étant fragilisé, les symptômes de la varicelle sont considérablement accentués. Ces complications sont dangereuses et nécessitent une prise en charge médicale urgente.

 

  • La pneumonie varicelleuse se manifeste quelques jours après l’apparition des éruptions cutanées. Le jeune malade ressent une douleur thoracique, est essoufflé et a une toux sèche. La toux devient ensuite grasse avec parfois une expectoration de glaires sanglantes.

 

  • L’encéphalite est plus rare, mais provoque des complications neurologiques très dangereuses. Cette inflammation de l’encéphale (cerveau) survient également quelques jours après l’éruption cutanée. Elle entraîne des pertes de conscience et des convulsions pouvant évoluer vers un coma.

 

Aujourd’hui, pour prévenir ces complications, rares mais très agressives, le Haut Conseil de la santé publique recommande de vacciner les adolescents de 12 à 18 ans n’ayant pas d’antécédents de varicelle. Cette vaccination est d’autant plus importante que la fréquence des complications augmente avec l’âge.

En France, L’Institut de Veille Sanitaire, l’INVS, recense chaque année 3000 hospitalisations et 20 décès dus à la varicelle, toutes tranches d’âge confondues (enfants, adolescents et adultes).

 

Existe-t-il un vaccin contre la varicelle ?

Vous n’avez jamais eu la varicelle et vous redoutez cette maladie ? Bonne nouvelle, il existe un vaccin réservé aux personnes n’ayant jamais eu la varicelle. En France, la vaccination contre la varicelle n’est pas recommandée de façon systématique chez les nourrissons étant donné qu’elle est très souvent contractée à cette période.

Il est donc recommandé de se faire vacciner contre la varicelle entre 12 ans et 18 ans.

Il est d’autant plus recommandé aux personnes en contact avec les enfants (crèches, aide sociale à l’enfance …)

Il existe deux vaccins pour la varicelle en France : il s’agit de Varilrix® et Varivax®. Ces vaccins sont connus pour leur efficacité : 95% de protection après les deux doses. Pour se faire vacciner, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou une sage-femme.

 

Bon à savoir : si vous ne savez pas si vous avez eu la varicelle durant l’enfance : il est possible de savoir à l’aide d’une prise de sang. Celle-ci déterminera si vous avez des anticorps (sérologie) ou non contre la maladie.


Faut-il aller chez le médecin en cas de varicelle ?

Fièvre, apparition de lésions cutanées, démangeaisons… doivent vous alerter.

Même si la varicelle est la plupart du temps une maladie bénigne, il est recommandé de consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes. Vous pouvez prendre rendez-vous avec votre médecin traitant ou votre pédiatre.

Vous devez également faire attention si :

  • Votre bébé présente des lésions de varicelle ou si votre tout-petit présente en plus, une maladie de la peau telle que l’eczéma par exemple, voire un déficit immunitaire ;
  • En cas de fièvre élevée ou si les vésicules se remplissent de sang, de pus ou se creusent ;
  • En cas de toux, associée à la varicelle ;
  • En cas de surinfection bactérienne. Dans ce cas, votre médecin pourra déterminer si des antibiotiques sont nécessaires.

Une fois le rendez-vous pris, le médecin va vous expliquer les étapes à suivre pour prendre soin des boutons et faire baisser la fièvre. En cas de varicelle aggravée, votre médecin peut prescrire :

  • Des antihistaminiques en cas de grattage ;
  • L’application d’une solution antiseptique ;
  • Un traitement antibiotique.

 

Dans de rares cas, la varicelle peut faire l’objet de complications. En cas de changement de comportement chez votre enfant par exemple, si celui-ci présente des troubles de l’équilibre, une fièvre élevée, ou un état confus, contactez le service d’aide médicale d’urgence en composant le 15 ou le 112.

 

Quel traitement pour la varicelle ?

La varicelle, comme beaucoup de virus, peut provoquer un peu de fièvre. Souvent modérée, elle ne nécessitera pas forcément de prise médicamenteuse. Il suffit parfois de faire en sorte que l’enfant ne soit pas trop couvert, afin que la chaleur s’évacue.

En cas de maux de tête ou de sensation de courbatures, c’est le paracétamol qui devra être utilisé en première intention.

L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (risque de surinfection) sont formellement contre indiqués en cas de varicelle. L’aspirine ou les produits en contenant, sont totalement contre-indiqués en cas de varicelle, cette association pouvant être responsable du syndrome de Reye. Cette maladie rare et grave peut endommager le foie et le cerveau.

Si avec ces recommandations la fièvre persiste au-delà de quelques jours vous devez consulter votre pédiatre car il y a des risques de surinfection bactérienne.

Attention : Tout bébé de moins de 6 mois ou étant immunodéprimé devra faire l’objet d’une consultation en cas de varicelle. En effet, son organisme ne dispose pas encore de toutes les armes pour faire face à cette infection, il faut donc surveiller de près l’évolution de la maladie.

Attention aussi aux enfants qui se grattent trop. Il est vrai que les démangeaisons sont assez difficiles à supporter, mais le grattage peut provoquer des lésions. Ces dernières sont de véritables aimants à bactéries et peuvent causer des infections supplémentaires.

Bon à savoir : La varicelle est un virus. Il est donc inutile de prendre des antibiotiques, efficaces uniquement contre les bactéries.


Comment soigner les boutons de la varicelle ?

La formation des boutons et des cicatrices

Au départ, des petites taches rouges apparaissent généralement au niveau du thorax, puis se répartissent sur le corps, et en dernier sur le visage. Elles se transforment ensuite en vésicules remplies d’eau avant de former une croûte qui tombera d’elle-même.

Néanmoins, si cette croûte ne tombe pas naturellement, le derme ne peut se reconstruire. C’est alors qu’apparaît le risque de cicatrices.

Elles peuvent parfois rester présentes sur le long terme, et de manière irréversible, ce qui n’est pas esthétiquement souhaitable pour les jeunes. De plus, si l’enfant se gratte vraiment trop, avec des mains ou des ongles sales par exemple, il peut aussi y avoir un risque de surinfection.

Dans tous les cas, si votre enfant présente de la fièvre ou en cas d’infection suite à une varicelle, mieux vaut consulter votre médecin.
Lisez également notre article sur les différentes étapes de la varicelle pour en savoir plus. 

Soigner les boutons et les cicatrices

Pour soigner la varicelle, les professionnels de santé prescrivent généralement une solution antiseptique locale. A appliquer sur les différentes vésicules, celle-ci permet de limiter le risque de surinfection et de complications liées à la varicelle.

Si votre médecin ou votre pédiatre constate une surinfection, il pourra prescrire un traitement antibiotique oral à votre petit.

Les professionnels de santé peuvent également vous conseiller certaines solutions pour apaiser les démangeaisons et éviter les cicatrices de varicelle.

Ils peuvent par exemple :

Recommandations : Le laboratoire PediAct propose des solutions innovantes, à l’efficacité prouvée, pour le soin des nourrissons et des enfants. Nous partageons ces valeurs avec le fabricant Trimb.

Enfin, si votre enfant conserve des marques de sa varicelle parce qu’il aurait gratté ses croûtes, il vous faudra rester assez patient(e) pour les voir disparaître.

Et bien sûr hydrater régulièrement sa peau par la suite, en évitant les expositions au soleil en période estivale et en le protégeant avec de la crème solaire. Vous pouvez également consulter un dermatologue si ces cicatrices sont toujours présentes et gênent l’enfant en grandissant.

Astuces : Les douches régulières et fréquentes, à raison d’une à deux fois par jour, sont également un bon moyen pour lutter contre les démangeaisons. Elles permettent de soulager l’enfant et sont préférables aux bains puisqu’une présence trop longue dans l’eau pourrait ramollir les croûtes et prolonger la cicatrisation. Utilisez également un savon adapté et dermatologique pendant toute la période de l’incubation.

Si votre enfant n’a pas encore atteint l’âge de la propreté, n’hésitez pas à changer plus régulièrement ses couches afin d’éviter que les boutons ne macèrent à l’intérieur.

Après 10 à 12 jours de contamination, les boutons de varicelle peuvent être nombreux. A la fin de cette période, les vésicules sèchent et forment une croûte brune. Par la suite, la croûte tombe et provoque une tache rosée.

Si la varicelle a évolué en poussées, des vésicules peuvent être encore présentes. C’est seulement dans le cas, où il n’y a pas plus aucune lésion que l’enfant n’est plus contagieux. Il peut à ce moment retourner à l’école et en collectivité plus largement.

Comment lutter contre la varicelle et les démangeaisons ?

Pour éviter les risques de surinfection ou de cicatrices, vous pouvez par exemple :

  • Laver régulièrement les mains de votre enfant et lui apprendre les bons gestes d’hygiène,
  • Lui proposer de porter des gants pendant la nuit afin d’éviter qu’il se gratte sans s’en rendre compte,
  • Le surveiller la journée afin de l’empêcher de se démanger. Pour cela, attirer son attention sur autre chose, en lui proposant des jeux, des dessins animés…
  • Privilégiez les vêtements amples, légers et confortables, de préférence en coton, afin de limiter le contact avec les lésions.
  • Préférez les douches rapide et tièdes aux bains longs et chauds.
  • Après la douche, séchez délicatement votre enfant, afin que les plaies ne macèrent pas, mais attention à ne pas percer les vésicules, ni arracher les croûtes.
  • Ne l’exposez pas trop au soleil et ne surchauffez pas sa chambre, car la chaleur augmente l’envie de se gratter.
  • Appliquez une solution telle que la solution apaisante comme PoxClin® Varicelle

Astuces pour soulager les démangeaisons de la varicelle chez l’enfant:

  • Vous pouvez utiliser un savon dermatologique pour sa toilette ou encore une solution apaisante à mettre sur ses boutons, qui permettra de calmer ses démangeaisons. Votre pédiatre peut également lui prescrire un sirop antihistaminique pour diminuer l’envie de se gratter.
  • Enfin, veillez à ce que la température de votre appartement ne dépasse pas les 20°C et n’exposez pas votre enfant au soleil ! En effet, la chaleur augmente les démangeaisons. De la même manière, habillez-le légèrement et choisissez des vêtements amples, qui ne lui collent pas à la peau. 

Que faire comme activité pour divertir votre enfant pendant la varicelle ?

Quitte à être mis en quarantaine, autant en profiter pour s’amuser ! Votre enfant est malade, la varicelle le rend peut-être un peu grincheux et il risque de trouver le temps long. Profitez-en pour passer du temps ensemble. Bien sûr, il a besoin de repos, mais aussi de s’occuper l’esprit. Voici 4 genres d’activité pour vous aider à lui occuper l’esprit

 

Des activités créatives pour entretenir son imagination

Rien de tel qu’une activité créative ludique pour redonner le sourire à votre enfant. Vous pouvez par exemple lui proposer de faire :

  • Des coloriages : vous pouvez imprimer sur Internet des dessins vierges prêts à colorier.
  • De la peinture : Préparez donc le matériel adéquat, qu’il s’agisse de crayons de couleur, de feutres ou de peinture.
  • Des collages et des autocollants
  • La confection d’origami, dernier petit exemple tout aussi créatif.

Aidez votre enfant à se détendre

Votre enfant est un peu patraque et n’a pas envie de dessiner ou de faire de la pâte à sel ?

Vous pouvez lui lire des livres, pourquoi pas sur la varicelle (par exemple Monsieur Farceur a la varicelle ou T’choupi a la varicelle) ou sur d’autres sujets qui lui feront plaisir et le feront rêver.

Vous pouvez également lui proposer d’écrire des lettres à ses amis ou à sa famille, ou juste pour le plaisir d’écrire.

Activité de détente par excellence, la musique relaxera votre enfant et lui donnera envie de danser comme un petit fou. Vous pouvez également lui proposer de regarder un film ou un dessin animé, assis contre vous sur le canapé.

Créez des moments de complicité

Et si tout ce dont votre enfant avait besoin, c’était de passer du temps avec vous ?

Si votre seule présence lui fait du bien, alors vous pouvez par exemple réaliser une pâtisserie ensemble.

Autre idée, vous sortez les albums de famille et vous commentez les photos avec de petites anecdotes amusantes.

À moins que ce ne soit lui qui ait envie de raconter l’histoire de votre famille à sa façon !

 

Comment gérer la varicelle durant les vacances estivales ?

La varicelle et le bronzage


Mauvaise nouvelle, la varicelle et bronzage ne font pas bon ménage. Il faudra donc être particulièrement vigilant et suivre quelques recommandations.

Comme pour toutes les problématiques de dermatologie, les poussées de boutons fragilisent l’épiderme. Une exposition au soleil est donc fortement déconseillée, car cela ne sera pas favorable à la cicatrisation et à la guérison des lésions cutanées.

En cas de varicelle, la ligne de conduite est vraiment de prendre le plus grand soin des lésions en les désinfectant, mais aussi en s’abstenant de les exposer pour éviter les cicatrices.

Malgré ces mises en garde, il est possible de faire des activités à l’extérieur l’été, même en cas de varicelle.

Il faut, par exemple, réduire l’exposition des parties du corps les plus touchées en :

  • Portant un T-shirt ample et léger à manches longues ou un pantalon.
  • Protégez également le visage de votre enfant en lui mettant un chapeau ou une casquette.

Soyez très vigilant durant les trois semaines suivant le début de l’infection et prenez conseil auprès de votre médecin concernant les crèmes solaires à appliquer.

Il est préférable d’éviter les baignades en eau salée et le contact avec le sable qui risquent de favoriser les démangeaisons.

 

Recommandations : Si la tentation est trop grande en cas de fortes chaleurs, prenez le temps ensuite de rincer le corps de votre enfant à l’eau douce et de bien hydrater sa peau le soir. Varicelle et bronzage peuvent donc aller ensemble, à condition de prendre des précautions !

 

La varicelle et la piscine


L’eau des piscines contient des produits chimiques et surtout une multitude de microbes qui pourraient retarder la cicatrisation et augmenter les démangeaisons.

Aller à la piscine est également déconseillé à cause de la forte contagion de l’enfant.

Le retour à la piscine avec la varicelle peut se faire une fois que les croûtes laissées par les vésicules sont sèches. L’enfant n’est alors plus contagieux et les risques pour la peau sont moindres. Il est cependant impératif de bien savonner l’enfant après la baignade et de parfaitement lui sécher la peau.

L’objectif est alors de limites les cicatrices. Une fois de plus, le retour à la piscine doit se faire quand l’enfant a bien récupéré et qu’il est en forme. Une varicelle peut affaiblir l’organisme.

 

Bon à savoir : Pendant la période de contagion, quand la peau est très irritée et les vésicules purulentes, il faut limiter les bains et privilégier les douches. Le savon utilisé doit être doux avec la peau et vous devez parfaitement (et délicatement) sécher l’enfant.

 

La varicelle et la plage


Voici nos quatre conseils pour passer de bonnes vacances à la plage avec votre enfant !

  • Se couvrir

Il est très important, en cas de varicelle, de protéger sa peau du soleil, pour éviter une mauvaise cicatrisation des lésions.

Pensez à prendre votre parasol pour la plage, afin d’obtenir un peu d’ombre pour que votre enfant puisse jouer avec le sable, sans risques.

  • Éviter les baignades prolongées

Évitez les baignades prolongées qui favorisent la macération, en particulier s’il y a encore des croûtes. De plus, l’eau salée creuse… c’est alors l’assurance d’une cicatrice !

  • Se rincer à l’eau douce

Il est possible de se rafraîchir dans l’eau de mer, à condition de bien se rincer le corps à l’eau douce ensuite. Pensez à prendre une bouteille d’eau avec vous au cas où il n’y ait pas de douche à disposition sur place.

  • Désinfecter les lésions

Afin d’éviter les surinfections bactériennes, garder dans votre sac de quoi désinfecter et apaiser les lésions de votre enfant. Quelques cotons et un flacon de PoxClin® se glisseront sans soucis dans votre sac à main ! Appliquez régulièrement cette lotion pour apaiser et éviter les démangeaisons. Afin que la peau se régénère bien et pour éviter les cicatrices, pensez à bien hydrater les lésions de votre enfant, en particulier le soir.

 

Quel est le lien entre le zona et la varicelle ?

Varicelle et zona sont deux maladies similaires causées par un seul et même virus. Cependant, la première est une maladie infantile, tandis que la seconde est une réactivation de la varicelle, qui touche aussi bien les enfants que les adultes.

Alors que la varicelle entraîne une éruption généralisée sur tout le corps, le zona provoque des éruptions cutanées très localisées. Comme le virus est présent au niveau d’un ganglion nerveux, l’apparition des boutons se produit dans cette même région de l’organisme. Elle touche les fibres nerveuses ou les muqueuses. Dans les deux cas, elle est très douloureuse.

Le zona peut toucher les différentes parties du corps, mais le plus souvent, il est localisé sur le thorax (zona intercostal), dans le bas du dos, dans le bas de l’abdomen, dans le cou ou sur le visage.

Il faut savoir que cette maladie est douloureuse, mais souvent sans gravité. En revanche, la vigilance est de mise quand le zona atteint l’appareil génital ou le nerf optique.

Le traitement de la varicelle est plutôt local. Il s’agit souvent de soulager les démangeaisons à l’aide de crèmes ou onguents. Parfois, des médicaments peuvent être prescrits en cas de fièvre.

Par contre, comme le zona est plus douloureux, il est fréquent de se voir prescrire des traitements pour gérer la douleur, du paracétamol en cas de fièvre, un antiseptique pour réduire le risque d’infection et des antibiotiques en cas de surinfection.

 

Est-il possible d'avoir la varicelle 2 fois ?

À la question « Peut-on contracter deux fois la varicelle ? », la réponse est claire : non, ce n’est pas possible. Cependant, un enfant ou un adulte peut contracter le zona, le virus à l’origine de la varicelle. Celui-ci cause également une éruption cutanée, mais plus douloureuse que la varicelle.

La cause ? L’âge ou une maladie causant une déficience immunitaire. Les anticorps contre le zona ne sont plus produits par l’organisme et réveillent alors le virus en cas d’exposition à ce dernier.

 

La mousse rafraîchissante PoxClin® Varicelle 

Le Laboratoire PediAct vous propose d’une solution apaisante comme PoxClin® Varicelle. A appliquer sur les boutons, cette mousse apporte un rafraîchissement et un apaisement immédiats. Elle soulage instantanément les démangeaisons de l’enfant et permet ainsi d’éviter les cicatrices définitives. De plus, le produit contient un complexe 2QR, un principe actif dérivé de l’Aloe Vera. Celui-ci bloque les bactéries à la surface de la peau, évitant ainsi leur prolifération et favorisant de la même manière la guérison de l’enfant.

Avis important : Quels que soient les symptômes de votre enfant, il est important de vous orienter vers un professionnel de santé pour vous assurer qu’il puisse bénéficier d’une prise en charge adaptée.