La varicelle est une maladie infantile éruptive très fréquente et bénigne. En France, selon l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé, l’INPES, près de 700 000 cas de varicelles sont recensés chaque année. Si dans 90 % d’entre eux ce sont des enfants âgés entre 2 et 10 ans qui la contractent, elle n’épargne cependant pas toujours leurs ainés. Quelles sont les conséquences de la varicelle pour un jeune adolescent ?
La varicelle en quelques mots
La varicelle est une maladie virale extrêmement contagieuse. Elle est provoquée par un virus de la famille de l’herpès nommée VZV (Varicelle-Zona Virus). Elle se manifeste par une fièvre modérée et l’apparition de petits boutons sur la peau et les muqueuses, principalement au niveau du cuir chevelu, du visage et du thorax. Elle est associée à de très fortes démangeaisons. En l’espace de quelques jours, l’éruption cutanée évolue : apparition de petites rougeurs surélevées, puis formation de vésicules (cloques) qui s’assèchent pour céder la place à des croûtes. Dans la majorité des cas, les lésions cutanées disparaissent progressivement et les jeunes enfants guérissent spontanément, sans problème particulier.
La transmission du virus se fait de personne à personne par voie aérienne (gouttelettes transmises lors de la toux, d’éternuements, etc.), par voie cutanée (contact avec les vésicules), par la salive ou par simple contact avec un objet ou un aliment récemment approché par le malade.
Varicelle et jeunes ados : attention aux complications
Si la varicelle est en général sans gravité chez les jeunes enfants, elle peut présenter de graves troubles chez les adolescents. La pneumonie varicelleuse et l’encéphalite sont les deux principales complications de la varicelle. Elles touchent essentiellement les adolescents immunodéprimés. Leur système immunitaire étant fragilisé, les symptômes de la varicelle sont considérablement accentués. Ces complications sont dangereuses et nécessitent une prise en charge médicale urgente.
La pneumonie varicelleuse se manifeste quelques jours après l’apparition des éruptions cutanées. Le jeune malade ressent une douleur thoracique, est essoufflé et a une toux sèche. La toux devient ensuite grasse avec parfois une expectoration de glaires sanglantes.
L’encéphalite est plus rare, mais provoque des complications neurologiques très dangereuses. Cette inflammation de l’encéphale (cerveau) survient également quelques jours après l’éruption cutanée. Elle entraîne des pertes de conscience et des convulsions pouvant évoluer vers un coma.
À l’heure actuelle, pour prévenir ces complications, rares mais très agressives, le Haut Conseil de la santé publique recommande de vacciner les adolescents de 12 à 18 ans n’ayant pas d’antécédents de varicelle. Cette vaccination est d’autant plus importante que la fréquence des complications augmente avec l’âge. En France, L’Institut de Veille Sanitaire, l’INVS, recense chaque année 3000 hospitalisations et 20 décès dus à la varicelle, toutes tranches d’âge confondues (enfants, adolescents et adultes).
Jeunes Ados et varicelle : une éviction scolaire systématique ?
La varicelle étant une maladie particulièrement contagieuse, le problème de l’éviction scolaire devient vite une réelle préoccupation pour les parents du jeune collégien. Sachant que, suite à sa contamination, c’est après la période d’incubation que les premiers symptômes apparaissent, soit en moyenne 14 jours après, ils craignent que leur enfant ne puisse fréquenter son établissement scolaire. Ce qui peut être contrariant pour ses études et bousculer leur organisation quotidienne.
Depuis quelques années, les conditions d’éviction en cas de maladies contagieuses ont évolué. Les progrès scientifiques et les avancées thérapeutiques en matière de traitement et de prévention ont permis d’établir de nouvelles mesures. De plus en plus d’enfants étant vaccinés avant l’âge de 2 ans, les risques épidémiques sont plus faibles. L’éviction scolaire en cas de varicelle n’est donc aujourd’hui plus requise. Cependant, la fréquentation scolaire n’est pas souhaitable lors de la phase aiguë de la maladie, c’est-à-dire durant la période où la contagiosité est la plus forte.
Il est donc recommandé de ne pas mettre son enfant au collège les 2 à 4 jours qui précèdent l’éruption cutanée jusqu’au stade de la formation des croûtes, soit en moyenne 5 à 7 jours.
Comment aider le jeune ado à passer le cap des démangeaisons dues à la varicelle ?
Lorsque les vésicules apparaissent, les démangeaisons s’intensifient. La tentation de se gratter est alors de plus en plus forte au risque de laisser de vilaines cicatrices sur le visage et le corps.
Pour soulager l’enfant et l’adolescent, Pediact propose une solution innovante et efficace : PoxClin®. Cette mousse rafraîchissante, aux extraits de lavande et de camomille, contient un principe actif dérivé de l’Aloe vera, le complexe 2QR, qui renforce son activité apaisante.
Les démangeaisons cessent instantanément, le risque de surinfection est écarté et la guérison favorisée.
La varicelle est une maladie courante et habituellement bénigne chez les jeunes enfants. Mais attention, lorsqu’elle survient à l’adolescence le risque de complication est élevé, ainsi que pour l’entourage, notamment pour les femmes enceintes non immunes et les nouveau-nés.
La vaccination du jeune ado reste la meilleure prévention.
NB : Cet article ne se substitue en aucun cas à une consultation médicale ou aux conseils d’un professionnel de santé.
Sources :
- Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé : semaine européenne de la vaccination
- Haut Conseil de la santé publique : le point sur les vaccinations
- Institut de Veille Sanitaire : la varicelle