La varicelle est une maladie bien connue que tous les parents redoutent… Elle n’est généralement pas dangereuse, mais elle reste assez difficile à vivre pour toute la famille. Bien souvent, cette infection extrêmement contagieuse survient avant l’âge de 10 ans et, une fois disparue, ne revient plus jamais… ou presque.
La varicelle : une infection unique ?
Habituellement, la varicelle est une maladie que l’on ne contracte qu'une seule fois dans sa vie. Lorsqu'une personne est infectée par le virus, son système immunitaire développe des anticorps spécifiques.
Ces anticorps restent généralement dans l'organisme tout au long de la vie, fournissant une immunité contre une future infection par le même virus.
Dans quels cas peut-on contracter une varicelle deux fois ?
Bien que rare, il est possible de contracter la varicelle une deuxième fois. Ces cas sont exceptionnels et se produisent généralement chez des personnes ayant un système immunitaire affaibli. Si la première infection par la varicelle est très légère, notamment durant la petite enfance, le corps peut ne pas développer une immunité suffisante, rendant une seconde infection possible.
Le zona : une réactivation du virus varicelle-zona
Il est important de distinguer la réinfection par la varicelle du zona, qui est une réactivation du virus varicelle-zona déjà présent dans l'organisme. Un enfant ou un adulte peut contracter le zona, le virus à l’origine de la varicelle. Celui-ci cause également une éruption cutanée, mais plus douloureuse que la varicelle.
Le zona peut survenir des années après une première infection par la varicelle, souvent chez les adultes âgés ou ceux dont le système immunitaire est affaibli. Bien que causé par le même virus, le zona se manifeste différemment et est considéré comme une maladie distincte.
Les causes du zona
À partir du moment où un enfant est touché par la varicelle, il est porteur du virus varicelle-zona. 80% d’entre eux seront donc immunisés à vie contre cette infection. Les 20% restants verront une réactivation de ce virus.
La cause ? L’âge ou une maladie causant une déficience immunitaire. Les anticorps contre le zona ne sont plus produits par l’organisme et réveillent alors le virus en cas d’exposition à ce dernier.
Prévention et vaccination
La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir la varicelle. Le vaccin contre la varicelle, recommandé dans de nombreux pays, peut non seulement prévenir l'infection initiale mais également renforcer l'immunité et réduire le risque de zona plus tard dans la vie.
Les symptômes du zona
Si le zona est différent de la varicelle, certains symptômes sont relativement proches. À commencer par les éruptions cutanées qui recouvrent une large partie du corps et provoquent des démangeaisons intenses. Cependant, celles-ci ont tendance à se regrouper en grappes, ce qui rend le virus plus facilement identifiable.
Généralement, le zona est précédé de symptômes semblables à ceux de la grippe : courbatures, maux de tête, fatigue générale, frissons… C’est au bout de 2 jours que les premiers boutons vont apparaître : de couleur rouge, ils se transformeront rapidement en cloques.
Ces dernières se forment par vague et ce n’est qu’au bout de 5 jours que leur apparition se calme.
Les potentielles complications
Il est courant de croire que ce sont les adultes les plus exposés au zona, mais c’est faux. Les enfants aussi peuvent être affectés par cette maladie. La seule différence : l’infection est un peu moins virulente chez eux et disparaît plus rapidement.
Néanmoins, il est essentiel de prendre vite en charge la maladie et de consulter en cas de douleurs anormales. En effet, le zona génère parfois une névralgie post-zostérienne. Cette douleur, comparable à celle d’une sciatique, intervient longtemps après la guérison du virus, mais elle reste chronique. Elle se traduit par un effet de « décharges électriques » à des endroits du corps touchés par le zona.
Donc, si vous ou votre enfant avez déjà eu la varicelle et que vous constatez des symptômes similaires, il est recommandé de consulter un médecin. Il pourra déterminer l’origine des éruptions cutanées, afin de proposer un traitement adapté pour éviter d’éventuelles complications.
NB : Cet article ne se substitue en aucun cas à une consultation médicale ou aux conseils d’un professionnel de santé.