Nous avons beau envelopper de tout notre amour nos enfants et veiller en permanence à leur sécurité, nous ne sommes pas toujours à l’abri d’un petit accident. Une seconde d’inattention peut parfois suffire à provoquer un petit bobo et l’été est souvent propice à de petits désagréments : brûlures, coups de soleil ou encore piqûres d’insectes… Afin de ne pas céder à la panique, voici quelques conseils et gestes à adopter pour les gérer au mieux.
Une trop longue exposition au soleil et le coup de chaleur s’abat inévitablement sur votre enfant. Fièvre, nausées, maux de tête et soif intense en sont les premiers symptômes. Il est alors indispensable de refroidir son corps : mettez-le dans une pièce fraîche et aérée et déshabillez-le. Faites-lui boire de l’eau fraîche, non glacée, afin d’hydrater son corps. Tamponnez sa tête et sa nuque avec un linge humide et aspergez ses bras et aisselles d’eau. Si les symptômes persistent, n’attendez surtout pas que son état se dégrade, car il pourrait faire des convulsions et perdre connaissance : appelez immédiatement un médecin ou composez le 15. Pour éviter ces coups de chaleur, adoptez les bons gestes : évitez les expositions au soleil entre 11h et 16h, ne laissez pas votre enfant trop longtemps exposé au soleil, privilégiez les zones d’ombre, faites-lui porter un chapeau, un tee-shirt et des lunettes de soleil et donnez-lui très régulièrement de l’eau fraîche à boire.
Sorties en plein air, jeux de plage, nos enfants ne sont pas toujours à l’abri d’un coup de soleil. La meilleure défense contre ces rougeurs reste la prévention : appliquez sur sa peau une crème solaire d’un indice de protection minimum de 30 et renouvelez l’opération toutes les deux heures et après chaque baignade. Si votre enfant a la peau très claire, optez pour un écran total. Faites-lui porter un chapeau et des lunettes de soleil, ainsi qu’un tee-shirt. Enfin, donnez-lui régulièrement de l’eau fraîche à boire et évitez les expositions au soleil entre 11h et 16h.
Si votre petit bout a moins de 12 mois, ne l’exposez pas au soleil. Sa peau est bien trop fragile et il doit rester à l’ombre couvert d’un chapeau, de vêtements légers et porter des lunettes de soleil.
Après toute exposition au soleil, appliquez le soir, sur sa peau, une crème hydratante et apaisante. Si, malgré vos gestes préventifs, votre enfant a attrapé un coup de soleil, demandez conseil à votre pharmacien ou consultez un médecin si ses coups de soleil sont importants. En cas de cloques, ne les percez pas et couvrez-les avec un pansement.
Le voilà qui gambade gaiement sur la plage et soudain, le drame, une goutte de sang perle sous son pied. Rien de bien grave à première vue, mais il est indispensable de soigner ce petit bobo. Toute plaie, aussi minime soit-elle, doit être nettoyée avec un antiseptique et complètement débarrassée de corps étrangers. Une fois propre, il suffit de placer un pansement sur la plaie qui sera changé chaque jour. Surveillez la cicatrisation et, au moindre doute d’infection, consultez un médecin.
Les piqûres d’insectes, de méduses ou de vives sont très fréquentes l’été. Il est important de distinguer les piqûres simples des piqûres graves afin d'adopter les bons gestes et la bonne prise en charge.
Les piqûres d’insectes sont douloureuses, trois circonstances nécessitent un appel immédiat des secours (15).
Lorsque les signes cliniques restent locaux et qu’il n’y a pas d’antécédents d’allergie :
Les piqûres de vives peuvent être évitées en adoptant quelques gestes simples, faites porter des sandalettes à votre enfant, ne le laissez pas nus pieds. La vive est un poisson de mer qui se cache sous le sable et dont les arêtes dorsales sont imbibées de poison. Toutefois, votre petit bout peut avoir été touché en jouant au bord de l’eau et piqué aux mains ou sur une autre partie du corps.
La piqûre d’une vive provoque une douleur intense souvent décrite comme une décharge électrique. Sur la plage, filez au poste de secours avec votre enfant afin qu’il soit examiné. Sinon, faites tremper la zone atteinte dans de l’eau très chaude, puis désinfecter la piqûre avant d’appliquer un sparadrap. Renouvelez le bain d’eau chaude si la douleur revient quelques heures plus tard. En cas de doute, une fois de plus, consultez un professionnel de santé.et renouvelez l’opération si la douleur revient quelques heures plus tard. En cas de doute, une fois de plus, consultez un professionnel de santé.
Une piqûre de méduse entraîne de fortes lésions très urticantes, accompagnées d’un érythème léger. Un seul réflexe, ne pas frotter. Il faut retirer à la pince les tentacules restées collées puis rincez la partie piquée avec de l’eau de mer ou du sérum physiologique. Le rinçage peut être maintenu jusqu’à disparition des symptômes. Dans le cadre de piqûres de méduse importantes, des symptômes généraux (maux de tête, vertiges, difficultés à respirer) apparaissent en 2 à 4 heures. Consultez sans attendre un professionnel.
Vous n’avez cessé de lui demander de s’écarter du barbecue, mais voilà, il n’a pas tenu compte de votre interdiction et s’est brûlé. En tout premier lieu, il faut déterminer la gravité de la brûlure.
Si elle est du premier degré (peau rougie et un peu enflée, douleur), refroidissez immédiatement avec de l’eau froide pendant 10 minutes afin de stopper son extension. Appliquez ensuite une crème calmante adaptée (prenez conseil auprès de votre pharmacien) en couche épaisse pour apaiser la douleur. Renouvelez l’application si besoin et surveillez la cicatrisation.
Si elle est du second degré (peau rougie, apparition de cloques et douleur) et n’excède pas 10% de la surface du corps de votre enfant, traitez-la comme une brûlure du premier degré. Dans le cas contraire, appelez immédiatement les secours.
Si elle est du troisième degré (peau noircie, plaies ouvertes et douleurs), vous avez besoin d’une assistance médicale (15), ne faites rien en attendant les secours.
Une fois de plus, la prévention reste la meilleure solution pour anticiper et éviter les petits accidents de l’été. Toutefois, restez toujours à l’écoute de votre vacancier en cas de "bobo", même superficiel !
Alice du Laboratoire Pediact
NB : Cet article ne se substitue en aucun cas à une consultation médicale ou aux conseils d’un professionnel de santé.